Le lauréat 2020 de l’émission de France 2, qui vient de sortir son premier album sur le prestigieux label Warner Classics, se prépare à une carrière professionnelle et rêve à la réouverture des salles de concert.
de s’entraîner longuement pour rester au meilleur niveau.
FONTAINEBLEAU | 77
PAUL JI a grandi et perdu un peu de sa bouille d’enfant. À bientôt 17 ans, le vainqueur 2020 de l’émission « Prodiges » sur France 2 est certes plus bavard qu’il y a un an mais toujours plus introverti que sur scène. Il semble aussi traversé par quelques tergiversations d’adolescent, notamment liées à la pandémie de Covid-19. Mais sans pour autant douter de son amitié avec les 84 touches de son Steinway avec lesquelles il passe quatre à cinq heures par jour. Le disque qu’il vient de sortir chez Warner Classics, mêlant Chopin, Debussy ou Liszt en est la preuve.
PAUL JI a grandi et perdu un peu de sa bouille d’enfant. À bientôt 17 ans, le vainqueur 2020 de l’émission « Prodiges » sur France 2 est certes plus bavard qu’il y a un an mais toujours plus introverti que sur scène. Il semble aussi traversé par quelques tergiversations d’adolescent, notamment liées à la pandémie de Covid-19. Mais sans pour autant douter de son amitié avec les 84 touches de son Steinway avec lesquelles il passe quatre à cinq heures par jour. Le disque qu’il vient de sortir chez Warner Classics, mêlant Chopin, Debussy ou Liszt en est la preuve.
PAUL JI a grandi et perdu un peu de sa bouille d’enfant. À bientôt 17 ans, le vainqueur 2020 de l’émission « Prodiges » sur France 2 est certes plus bavard qu’il y a un an mais toujours plus introverti que sur scène. Il semble aussi traversé par quelques tergiversations d’adolescent, notamment liées à la pandémie de Covid-19. Mais sans pour autant douter de son amitié avec les 84 touches de son Steinway avec lesquelles il passe quatre à cinq heures par jour. Le disque qu’il vient de sortir chez Warner Classics, mêlant Chopin, Debussy ou Liszt en est la preuve.
« Mon but n’est pas de rester un prodige mais de devenir musicien professionnel », insiste ce natif de Chicago (EtatsUnis) qui a intégré le prestigieux Eton College (RoyaumeUni) en septembre après avoir passé onze ans à Fontainebleau (Seine-et-Marne), bien conscient qu’une « carrière de pianiste, c’est difficile ».
« Mon but n’est pas de rester un prodige mais de devenir musicien professionnel », insiste ce natif de Chicago (EtatsUnis) qui a intégré le prestigieux Eton College (RoyaumeUni) en septembre après avoir passé onze ans à Fontainebleau (Seine-et-Marne), bien conscient qu’une « carrière de pianiste, c’est difficile ».
Du talent et du coeur
« Il me manque encore beaucoup d’étapes avant d’y parvenir. Comme de l’expérience », souligne-t-il. Et pas facile en ce moment de pouvoir se produire. « Il n’y aura peut-être pas de concert pendant deux ou trois ans. Alors je devrais peut-être trouver un autre métier », dit-il tristement. Pourtant, Paul n’a qu’un seul rêve : offrir sa musique sur les plus grandes scènes du monde. « C’est magique ce que la musique peut apporter. J’aime partager ce que j’ai à dire avec mon piano. C’est aussi touchant de voir la réaction des gens », s’émeut-il.
« Il me manque encore beaucoup d’étapes avant d’y parvenir. Comme de l’expérience », souligne-t-il. Et pas facile en ce moment de pouvoir se produire. « Il n’y aura peut-être pas de concert pendant deux ou trois ans. Alors je devrais peut-être trouver un autre métier », dit-il tristement. Pourtant, Paul n’a qu’un seul rêve : offrir sa musique sur les plus grandes scènes du monde. « C’est magique ce que la musique peut apporter. J’aime partager ce que j’ai à dire avec mon piano. C’est aussi touchant de voir la réaction des gens », s’émeut-il.
Jamais il ne s’appesantit sur les longues heures de travail nécessaires pour parvenir au niveau qui est le sien. « Les confinements, en France et maintenant en Angleterre, me permettent d’accroître mon répertoire. J’ai encore beaucoup à apprendre », se contente-t-il de dire.
Dans ses moments de doutes comme dans le texte du livret de son album, Paul pense à ceux qui souffrent. Déjà familier de l’hôpital de Fontainebleau où, avec sa soeur, elle aussi pianiste, il a offert plusieurs fois une parenthèse enchantée à des malades, il veut donner une envergure supplémentaire à son projet Music for good, en organisant des concerts dans des hôpitaux. En attendant de pouvoir se déplacer, il a mis en ligne pour le Nouvel An un concert dans lequel se produisent des jeunes talentueux comme lui, dont la plupart ont participé à « Prodiges ». Un spectacle qu’il dédie aux soignants et aux scientifiques qui ont trouvé des vaccins.
Dans ses moments de doutes comme dans le texte du livret de son album, Paul pense à ceux qui souffrent. Déjà familier de l’hôpital de Fontainebleau où, avec sa soeur, elle aussi pianiste, il a offert plusieurs fois une parenthèse enchantée à des malades, il veut donner une envergure supplémentaire à son projet Music for good, en organisant des concerts dans des hôpitaux. En attendant de pouvoir se déplacer, il a mis en ligne pour le Nouvel An un concert dans lequel se produisent des jeunes talentueux comme lui, dont la plupart ont participé à « Prodiges ». Un spectacle qu’il dédie aux soignants et aux scientifiques qui ont trouvé des vaccins.
Paul Ji, Piano-Prodiges 6 , Warner Classics, 16,99 €.
Original Source – LE PARISIEN: https://www.pressreader.com/france/le-parisien-paris/20210109/282140704012447
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